L’Association canadienne pour l’intégration communautaire (ACIC) et l’Alliance canadienne des troubles du spectre autistique (ACTSA) félicitent le gouvernement du Canada pour son investissement de 15 millions de dollars du budget 2014 dans l’initiative nationale d’emploi Prêts, disponibles et capables. Conçu pour accroître la participation de la main-d’œuvre des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA), PDC interviendra auprès des employeurs pour les sensibiliser à la valeur et aux avantages économiques dont ils peuvent bénéficier en embauchant des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un TSA.
Laurie Larson, présidente de l’Association canadienne pour l’intégration communautaire, a déclaré : « En tant que mère de deux fils ayant un trouble du développement, je peux vous dire que notre famille, comme tant d’autres, est reconnaissante de cette mobilisation. Le Canada ne peut pas se permettre les coûts de l’exclusion. Les employeurs ne peuvent pas négliger cette main-d’œuvre inexploitée. Les personnes ayant une déficience intellectuelle ou un TSA ne peuvent plus ne pas être sur le marché du travail non plus. »
Laurie Malwam, présidente de l’Alliance canadienne des troubles du spectre autistique, a par ailleurs précisé : « Malheureusement, être sans emploi est un phénomène courant chez les adultes ayant une déficience intellectuelle ou un TSA. Actuellement, environ 50 pour cent de ces adultes passent leurs journées dans des centres de travail ou dans des centres d’activités et ils ont peu d’interactions avec le reste de la communauté. C’est une réalité, mais nous pouvons la changer. Prêts, disponibles et capables est conçu pour améliorer cette situation. »
ACIC et ACTSA ont uni leurs forces pour que Prêts, disponibles et capables (PDC) intervienne auprès des employeurs. PDC soutiendra l’embauche des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un TSA et favorisera la compréhension et la sensibilisation des employeurs et du grand public quant à l’importance d’embaucher des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un TSA.
À l’annonce de cette initiative, plus de 500 000 adultes qui ont une déficience intellectuelle ou un TSA et qui pourraient travailler sont aujourd’hui un peu plus près de ce but.